Comment assimiler une langue aussi difficile que le français quand on vit dans l’incertitude et la précarité ?
Comment ne pas se décourager quand on n’a pas fréquenté d’école depuis des années ? Comment se concentrer quand on est confronté à de multiples angoisses sur sa situation ou celle de ses proches ?
L’incertitude du séjour est pour beaucoup le premier frein.
Fondée en 2011 par des personnes engagées bénévolement auprès d’une population exilée vivant dans les premiers campements du nord est de Paris, Kolone a continué au fil des années de proposer des cours de français aux nouveaux arrivants sur le territoire, quand la langue est le premier obstacle à la vie quotidienne.
Nos réponses
confier la pédagogie à une petite équipe d’enseignant.e.s formé.e.s
proposer des sessions de cours assez longues parce que les apprentissages sont lents et que l’école socialise
créer puis maintenir des classes de niveau homogène en étant exigeant sur le positionnement linguistique. C’est à dire essayer d’offrir les meilleures conditions d’apprentissage, similaire à celles d’une école
proposer de passer des diplômes d’État, en continuant d’accueillir les personnes de façon inconditionnelle, à peu près gratuite, la sélection ne se faisant que sur le linguistique